La version live
Dans cette chanson qui me touche toujours autant, Francis Cabrel raconte l'histoire de quatre personnes qui vivent parmi nous: il s'agit de Magyd le sans-abris, de Sabrina qui se prostitue, de Mamadou, un clandestin qui est renvoyé dans son pays d’origine, de N’Guyen qui travaille sous-payée dans une usine.
Le point en commun de ces histoires sont les 'Cardinaux en costume' qui font semblant de ne pas 'voir' ce qui se passe. Cette chanson nous parle des difficultés de vie des immigrés mais aussi de l’hypocrisie et de l’indifférence des politiciens envers les gens qui souffrent à cause de la 'misère'.
Celle des phares et du périph'
Une joue contre la terre
Une main sur son canif
Qu'un homme dorme sur le bitume
ça n'a pas l'air d'inquiéter
Les cardinaux en costume
Derrière les vitres teintées
Et Sabrina qui se cache
Et qui espère autre chose pour sa fille
Que cet argent qu'elle arrache
Des mains de ceux qui la déshabillent
Elle augmente le volume
Pour ne pas savoir qui ils sont
Des cardinaux en costume
Et des donneurs de leçons
Que vida! Que triste! De que païs se trata
Del mio, no.... Del mio no se puede!
Que vida, que triste....!
Et Mamadou qu'on transfère
A l'arrière de l'avion
Vers un endroit que la terre
Qu'il ne connaît que de nom
Lui léger comme une plume
Malheureux comme un enfant
Les cardinaux en costume
Sur les sièges de devant
N'Guyen la clandestine
D'elle on n'a aucune trace
Venue coudre à la machine
Celle qui tombe on la remplace
C'est pour du potage qui fume
C'est payé au rendement
Pour les robes et les costumes
Des cardinaux impatients
Que Vida.....
N'Guyen la clandestine
Et Mamadou qu'on transfère
Et Sabrina qui tapine
Et ce Magyd qui dort par terre
Quand la salle se rallume
Le monde sort en silence
Les cardinaux en costume
N'étaient pas à la séance
Nessun commento:
Posta un commento